Catégories : Actualités | Publié le : 5 septembre 2023 | 6,5 min de lecture |

Les technologies de détection de départs de feu : usages, avantages et inconvénients

Les technologies de détection d’incendie jouent un rôle crucial. En plus de constituer une obligation légale, elles sont indispensables pour assurer la sécurité des personnes et prévenir de lourdes pertes matérielles et financières pour l’entreprise ou la collectivité territoriale. Les technologies existantes, telles que les détecteurs de fumée, de chaleur ou de flammes, sont couramment utilisées. Toutefois, ces équipements ne sont pas forcément adaptés à tous les environnements de travail et ne permettent pas d’anticiper le risque d’incendie.

Alors, comment choisir le bon équipement ? Existe-t-il un système de détection précoce des départs de feu fiable et efficace ? Passons ensemble en revue, les différentes technologies présentes sur le marché de la détection des départs de feu.

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Les différents types de technologies pour la détection des incendies

Qu’est-ce qu’un système de sécurité incendie ?

Dans les bâtiments industriels, le système de sécurité incendie (SII) inclut deux composantes : d’une part, le système de détection d’incendie (SDI) et d’autre part, le système de mise en sécurité incendie (SMSI).

Le système de mise en sécurité incendie intervient lorsqu’un feu s’est déjà déclaré. Son rôle ne consiste donc pas à empêcher un incendie de se produire, mais plutôt à limiter sa propagation et ses conséquences. Les SMSI englobent un large panel d’équipements, des portes coupe-feux aux systèmes de désenfumage ainsi que tous les dispositifs d’extinction (extincteurs, sprinklers à eau, extinction par mousse, poudre ou gaz inertes, rideaux d’eau). Ce sont des systèmes fixes qui fonctionnent de manière autonome et interviennent rapidement en cas d’anomalie. Indispensables dans les bâtiments industriels, ils permettent d’éviter qu’un incident mineur ne prenne des proportions catastrophiques.

Les systèmes de détection d’incendie, quant à eux, agissent en amont de l’événement : leur rôle est de détecter un incendie avant qu’il ne se déclare pleinement et ne commette de dommages irréparables pour l’entreprise.

Comment choisir ses équipements de sécurité incendie ?

Le choix de la technologie à utiliser dépend de plusieurs facteurs tels que la surface des lieux à protéger, le nombre de personnes, la hauteur sous plafond, le type de bâtiment, les matériaux et la nature des activités qui s’y déroulent. Beaucoup de ces équipements sont par ailleurs obligatoires ou le deviennent lorsqu’un bâtiment dépasse une certaine surface ou une capacité. Par exemple, la mise en place d’un système d’alarme constitue une obligation dès que la capacité d’accueil de l’établissement atteint 50 personnes.

Pour parvenir à une prévention efficace, et limiter au maximum le risque qu’un incendie ne se déclare, il est essentiel de ne pas négliger le rôle des technologies de détection des départs de feu. N’oublions pas que la meilleure protection réside dans le fait d’empêcher une situation dangereuse de se produire, plutôt que de lutter pour tenter de l’éliminer. Leur intégration doit donc être soigneusement étudiée dès la phase de conception des bâtiments et avant leur mise en service.

Les avantages et les limites des technologies de détection de départ de feu

Il existe actuellement différents types de détecteurs de départs de feu, chacun correspondant à un usage particulier. Parmi les équipements les plus courants, on retrouve :

  • Les détecteurs de fumée optique qui se déclenchent lorsque de la fumée pénètre dans l’appareil ;
  • Les détecteurs de chaleur thermostatiques qui sont équipés d’une sonde et réagissent à une élévation de la température ;
  • Les détecteurs de flamme infrarouges ou ultraviolets qui réagissent à la lumière émise par une flamme.

Les détecteurs de fumée optiques sont principalement utilisés pour détecter les débuts d’incendie à combustion lente. Soumis à des normes strictes, ce sont les équipements les plus largement répandus dans les bâtiments en France. Toutefois, pour le milieu industriel, leur efficacité rencontre rapidement plusieurs limites. En outre, ils se révèlent inappropriés pour les environnements poussiéreux, la fumée pouvant se confondre avec de la poussière, ce qui aboutit au déclenchement de fréquentes « fausses alertes ». Ils ne conviennent pas non plus pour les bâtiments avec une large hauteur sous-plafond ni dans les environnements sujets aux courants d’air, car la fumée mettrait trop de temps à parvenir jusqu’au détecteur. Cela rend alors la détection précoce particulièrement difficile, voire impossible.

Les détecteurs de chaleur, dits détecteurs thermostatiques, permettent un repérage plus précoce. Ils sont sensibles à la montée en température d’un environnement clos et peuvent donc repérer un incendie naissant avant même l’apparition des premières fumées. Certains modèles sont également capables de calculer la vitesse de changement de température, et sont donc très efficaces pour détecter une situation anormale. Cependant, ils ne sont pas adaptés aux environnements de travaux par points chauds qui sont justement soumis à de fortes et fréquentes variations de température.

Enfin, les systèmes infrarouge ou ultraviolet de détection de flamme permettent de mesurer la lumière émise par une flamme. Ils sont largement utilisés dans les lieux de stockage d’hydrocarbures mais se révèlent tout aussi inadaptés aux postes de travail par points chauds. Leur principal inconvénient réside dans le fait de s’activer uniquement lorsqu’une flamme apparaît. Le feu est alors déjà déclaré, ce qui ne laisse que peu de temps pour réagir avant que celui-ci ne se propage.

L’image thermographique au service de la détection précoce

Dès l’apparition des premières fumées et des flammes, le temps est compté, et il est bien souvent déjà trop tard pour que l’événement reste sans conséquence. Le système de mise en sécurité peut alors prendre le relais pour limiter sa propagation et protéger les personnes mais les dommages matériels et les pertes financières pour l’entreprise sont quasiment inévitables. Il est donc essentiel d’être proactif dans la détection des incendies à leur stade le plus précoce soit : au moment de la montée en température et bien avant la manifestation des premiers signes visibles.

C’est le défi relevé par l’UTC, un détecteur infrarouge autonome et connecté, développé par Wintech Groupe via sa filiale UTC-System. Positionné dans un endroit stratégique, ce détecteur innovant assure une surveillance continue des sites industriels sensibles et peut envoyer une alerte au service de maintenance quel que soit le moment de la journée ou de la nuit.

L’imagerie thermographique générée par sa caméra infrarouge permet de repérer les points d’échauffements anormaux selon un paramétrage prédéfini par les responsables de la sécurité. Réglé à un seuil adapté au type d’activités pratiquées dans le bâtiment, l’UTC peut donc détecter les signes précurseurs d’un incendie bien avant que celui-ci ne se déclare. Cela offre aux équipes d’intervention un temps précieux pour prendre des mesures préventives et minimiser les risques d’un départ de feu. L’UTC peut également être utilisé dans des environnements difficiles d’accès ou dangereux, assurant ainsi une détection continue sans porter atteinte à la sécurité du personnel.

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Les technologies de détection d’incendie jouent un rôle crucial. En plus de constituer une obligation légale, elles sont indispensables pour assurer la sécurité des personnes et prévenir de lourdes pertes matérielles et financières pour l’entreprise ou la collectivité territoriale. Les technologies existantes, telles que les détecteurs de fumée, de chaleur ou de flammes, sont couramment utilisées. Toutefois, ces équipements ne sont pas forcément adaptés à tous les environnements de travail et ne permettent pas d’anticiper le risque d’incendie.

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Qu’est-ce qu’un système de sécurité incendie ?

Dans les bâtiments industriels, le système de sécurité incendie (SII) inclut deux composantes : d’une part, le système de détection d’incendie (SDI) et d’autre part, le système de mise en sécurité incendie (SMSI).

Le système de mise en sécurité incendie intervient lorsqu’un feu s’est déjà déclaré. Son rôle ne consiste donc pas à empêcher un incendie de se produire, mais plutôt à limiter sa propagation et ses conséquences. Les SMSI englobent un large panel d’équipements, des portes coupe-feux aux systèmes de désenfumage ainsi que tous les dispositifs d’extinction (extincteurs, sprinklers à eau, extinction par mousse, poudre ou gaz inertes, rideaux d’eau). Ce sont des systèmes fixes qui fonctionnent de manière autonome et interviennent rapidement en cas d’anomalie. Indispensables dans les bâtiments industriels, ils permettent d’éviter qu’un incident mineur ne prenne des proportions catastrophiques.

Les systèmes de détection d’incendie, quant à eux, agissent en amont de l’événement : leur rôle est de détecter un incendie avant qu’il ne se déclare pleinement et ne commette de dommages irréparables pour l’entreprise.

Comment choisir ses équipements de sécurité incendie ?

Le choix de la technologie à utiliser dépend de plusieurs facteurs tels que la surface des lieux à protéger, le nombre de personnes, la hauteur sous plafond, le type de bâtiment, les matériaux et la nature des activités qui s’y déroulent. Beaucoup de ces équipements sont par ailleurs obligatoires ou le deviennent lorsqu’un bâtiment dépasse une certaine surface ou une capacité. Par exemple, la mise en place d’un système d’alarme constitue une obligation dès que la capacité d’accueil de l’établissement atteint 50 personnes.

Pour parvenir à une prévention efficace, et limiter au maximum le risque qu’un incendie ne se déclare, il est essentiel de ne pas négliger le rôle des technologies de détection des départs de feu. N’oublions pas que la meilleure protection réside dans le fait d’empêcher une situation dangereuse de se produire, plutôt que de lutter pour tenter de l’éliminer. Leur intégration doit donc être soigneusement étudiée dès la phase de conception des bâtiments et avant leur mise en service.

Les avantages et les limites des technologies de détection de départ de feu

Il existe actuellement différents types de détecteurs de départs de feu, chacun correspondant à un usage particulier. Parmi les équipements les plus courants, on retrouve :

  • Les détecteurs de fumée optique qui se déclenchent lorsque de la fumée pénètre dans l’appareil ;
  • Les détecteurs de chaleur thermostatiques qui sont équipés d’une sonde et réagissent à une élévation de la température ;
  • Les détecteurs de flamme infrarouges ou ultraviolets qui réagissent à la lumière émise par une flamme.

Les détecteurs de fumée optiques sont principalement utilisés pour détecter les débuts d’incendie à combustion lente. Soumis à des normes strictes, ce sont les équipements les plus largement répandus dans les bâtiments en France. Toutefois, pour le milieu industriel, leur efficacité rencontre rapidement plusieurs limites. En outre, ils se révèlent inappropriés pour les environnements poussiéreux, la fumée pouvant se confondre avec de la poussière, ce qui aboutit au déclenchement de fréquentes « fausses alertes ». Ils ne conviennent pas non plus pour les bâtiments avec une large hauteur sous-plafond ni dans les environnements sujets aux courants d’air, car la fumée mettrait trop de temps à parvenir jusqu’au détecteur. Cela rend alors la détection précoce particulièrement difficile, voire impossible.

Les détecteurs de chaleur, dits détecteurs thermostatiques, permettent un repérage plus précoce. Ils sont sensibles à la montée en température d’un environnement clos et peuvent donc repérer un incendie naissant avant même l’apparition des premières fumées. Certains modèles sont également capables de calculer la vitesse de changement de température, et sont donc très efficaces pour détecter une situation anormale. Cependant, ils ne sont pas adaptés aux environnements de travaux par points chauds qui sont justement soumis à de fortes et fréquentes variations de température.

Enfin, les systèmes infrarouge ou ultraviolet de détection de flamme permettent de mesurer la lumière émise par une flamme. Ils sont largement utilisés dans les lieux de stockage d’hydrocarbures mais se révèlent tout aussi inadaptés aux postes de travail par points chauds. Leur principal inconvénient réside dans le fait de s’activer uniquement lorsqu’une flamme apparaît. Le feu est alors déjà déclaré, ce qui ne laisse que peu de temps pour réagir avant que celui-ci ne se propage.

L’image thermographique au service de la détection précoce

Dès l’apparition des premières fumées et des flammes, le temps est compté, et il est bien souvent déjà trop tard pour que l’événement reste sans conséquence. Le système de mise en sécurité peut alors prendre le relais pour limiter sa propagation et protéger les personnes mais les dommages matériels et les pertes financières pour l’entreprise sont quasiment inévitables. Il est donc essentiel d’être proactif dans la détection des incendies à leur stade le plus précoce soit : au moment de la montée en température et bien avant la manifestation des premiers signes visibles.

C’est le défi relevé par l’UTC, un détecteur infrarouge autonome et connecté, développé par Wintech Groupe via sa filiale UTC-System. Positionné dans un endroit stratégique, ce détecteur innovant assure une surveillance continue des sites industriels sensibles et peut envoyer une alerte au service de maintenance quel que soit le moment de la journée ou de la nuit.

L’imagerie thermographique générée par sa caméra infrarouge permet de repérer les points d’échauffements anormaux selon un paramétrage prédéfini par les responsables de la sécurité. Réglé à un seuil adapté au type d’activités pratiquées dans le bâtiment, l’UTC peut donc détecter les signes précurseurs d’un incendie bien avant que celui-ci ne se déclare. Cela offre aux équipes d’intervention un temps précieux pour prendre des mesures préventives et minimiser les risques d’un départ de feu. L’UTC peut également être utilisé dans des environnements difficiles d’accès ou dangereux, assurant ainsi une détection continue sans porter atteinte à la sécurité du personnel.

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