Prévention des incendies : quand faut-il faire un permis feu chantier ?
Un permis feu chantier est un document relatif à la sécurité au travail, et plus spécifiquement à la prévention du risque d’incendie et d’explosion dans le milieu professionnel. Ce document doit être rempli préalablement à la réalisation de travaux par points chauds. En effet, ce type de travaux est à l’origine de 30 % des incendies recensés dans les entreprises. Il convient donc de respecter la réglementation et de s’y conformer. Pour éviter toutes défaillances, le permis feu chantier s’établit en prenant en compte les étapes du chantier de travaux par points chauds et doit être actualisé en cas de modification du processus.
Quels sont les travaux par points chauds ?
Les travaux par points chauds nécessitant un permis feu, regroupent les travaux générateurs d’étincelles, de flammes ou de surfaces chaudes. Il s’agit d’opérations d’assemblage (soudures), d’enlèvement de matières (meulage, ébardage) ou de désassemblage d’équipements (découpage). Voici les travaux par points chauds les plus courants :
- le soudage au chalumeau à gaz (oxyacétylénique ou aérogaz),
- le soudage à l’arc électrique,
- le soudage air arc (projection de métal liquide à plusieurs mètres),
- l’oxycoupage pour le découpage de métaux au jet d’oxygène,
- le coupage et le meulage à l’aide de tronçonneuses, de meuleuses d’angle ou de ponceuses.
Pour éviter tout risque d’incendie ou d’explosion lors de travaux par points chauds, il est primordial de mettre en place des mesures de prévention strictes pour protéger votre personnel et vos locaux. En effet, mal préparées ou exécutées sans les précautions suffisantes, ces opérations peuvent être à l’origine de graves sinistres.
« Les travaux par points chauds sont une des causes les plus courantes d’incendie dans le milieu industriel, en raison de la création de sources d’inflammation nécessaires aux départs de feu. »
Selon un document du groupe d’assurance AXA, les trois principales défaillances organisationnelles identifiées lors de travaux par points chauds sont : un défaut d’identification des risques, des procédures et consignes inexistantes ou incomplètes, une surveillance inadéquate (défaillance des contrôles). Dans ce contexte, le permis feu chantier est un document de prévention qui permet un cadrage stricte des conditions de réalisation des travaux par points chauds.
Que contient le permis feu chantier ?
Le permis feu chantier vise à présenter une analyse des risques d’incendie afin de les prévenir. Le document contient une liste de points à vérifier, à contrôler et des consignes préventives à respecter avant, pendant et après la réalisation de travaux par points chauds. Le permis feu chantier comprend notamment les indications suivantes :
- la description des travaux à effectuer
- le matériel utilisé
- les risques particuliers identifiés
- les plages horaires de surveillance
- les moyens de prévention et de protection à mettre en œuvre
- les numéros d’urgence à contacter
Pour vous aider à mieux appréhender le contenu d’un permis feu, vous pouvez consulter le modèle de document support proposé par l’Institut National de Recherche et de Sécurité. Il est important de noter que le permis feu chantier tient compte de l’ordre chronologique des trois étapes du chantier de travaux qui sont : la préparation de la zone de travaux (avant), la réalisation des travaux par points chauds (pendant) et la surveillance (après).
« Lors de l’élaboration du permis feu, il est primordial de bien identifier les risques, de clarifier les procédures et consignes et de proposer une surveillance optimale après la réalisation des travaux. »
Ainsi, la rédaction du permis feu chantier se fait lors de l’étape de préparation de la zone de travaux. Cette phase vise à identifier l’ensemble des risques liés aux travaux par points chauds. Elle comporte des éléments tels que l’identification des outils et des procédés prévus ainsi que les lieux d’intervention.
Lors de la réalisation des travaux, le permis feu chantier doit faire l’objet d’une révision si une modification du mode opératoire est nécessaire (changement de lieu, prolongation de la durée des travaux, etc.). Une nouvelle analyse des risques devra être présentée, assortie de nouvelles mesures de prévention si nécessaire. Si la durée des travaux est prolongée, le permis feu chantier devra être vérifié et actualisé quotidiennement.
Enfin, une fois les travaux terminés, la phase de surveillance s’enclenche. Cette étape ne doit pas être négligée. En effet, une vigilance particulière est requise car les risques d’incendie ou d’explosion persistent (feu couvrant par exemple). Il est recommandé de mettre en place une surveillance d’au moins deux heures après la fin des travaux. Cette surveillance est assurée par une ou des personnes. Rappelons à cet égard, que selon Axa, une surveillance non optimale est une des trois principales défaillances organisationnelles lors de travaux par points chauds.
Comment s’assurer d’une surveillance optimale après les travaux ?
Un grand nombre d’incendies sont d’abord la conséquence d’erreurs humaines ou d’un défaut de prévention comme un manque de sensibilisation face au risque. De plus, l’œil humain ne peut détecter que des éléments visibles d’un départ de feu. Ceci signifie que le processus de déclenchement de l’incendie est déjà amorcé.
Dès lors, l’enjeu repose sur la détection du risque d’un départ de feu, avant que celui-ci ne se déclenche. Pour permettre cette détection à un stade précoce, soit au moment de la montée en température, Wintech Groupe a conçu l’UTC : le premier détecteur infrarouge autonome.
Intégré à un système portatif, l’UTC permet de surveiller en continu le lieu où les travaux par points chauds ont été réalisés. Connecté à Internet en continu, ce dispositif, doté d’un détecteur infrarouge, peut envoyer des alertes couplées à des données en temps réel à tout moment de la journée ou de la nuit, par mail ou SMS.
Dans le cadre de travaux par points chauds, l’UTC s’impose comme un dispositif de prévention efficace pouvant être intégré à l’élaboration du permis feu.
Un permis feu chantier est un document relatif à la sécurité au travail, et plus spécifiquement à la prévention du risque d’incendie et d’explosion dans le milieu professionnel. Ce document doit être rempli préalablement à la réalisation de travaux par points chauds. En effet, ce type de travaux est à l’origine de 30 % des incendies recensés dans les entreprises. Il convient donc de respecter la réglementation et de s’y conformer. Pour éviter toutes défaillances, le permis feu chantier s’établit en prenant en compte les étapes du chantier de travaux par points chauds et doit être actualisé en cas de modification du processus.
Quels sont les travaux par points chauds ?
Les travaux par points chauds nécessitant un permis feu, regroupent les travaux générateurs d’étincelles, de flammes ou de surfaces chaudes. Il s’agit d’opérations d’assemblage (soudures), d’enlèvement de matières (meulage, ébardage) ou de désassemblage d’équipements (découpage). Voici les travaux par points chauds les plus courants :
- le soudage au chalumeau à gaz (oxyacétylénique ou aérogaz),
- le soudage à l’arc électrique,
- le soudage air arc (projection de métal liquide à plusieurs mètres),
- l’oxycoupage pour le découpage de métaux au jet d’oxygène,
- le coupage et le meulage à l’aide de tronçonneuses, de meuleuses d’angle ou de ponceuses.
Pour éviter tout risque d’incendie ou d’explosion lors de travaux par points chauds, il est primordial de mettre en place des mesures de prévention strictes pour protéger votre personnel et vos locaux. En effet, mal préparées ou exécutées sans les précautions suffisantes, ces opérations peuvent être à l’origine de graves sinistres.
« Les travaux par points chauds sont une des causes les plus courantes d’incendie dans le milieu industriel, en raison de la création de sources d’inflammation nécessaires aux départs de feu. »
Selon un document du groupe d’assurance AXA, les trois principales défaillances organisationnelles identifiées lors de travaux par points chauds sont : un défaut d’identification des risques, des procédures et consignes inexistantes ou incomplètes, une surveillance inadéquate (défaillance des contrôles). Dans ce contexte, le permis feu chantier est un document de prévention qui permet un cadrage stricte des conditions de réalisation des travaux par points chauds.
Que contient le permis feu chantier ?
Le permis feu chantier vise à présenter une analyse des risques d’incendie afin de les prévenir. Le document contient une liste de points à vérifier, à contrôler et des consignes préventives à respecter avant, pendant et après la réalisation de travaux par points chauds. Le permis feu chantier comprend notamment les indications suivantes :
- la description des travaux à effectuer
- le matériel utilisé
- les risques particuliers identifiés
- les plages horaires de surveillance
- les moyens de prévention et de protection à mettre en œuvre
- les numéros d’urgence à contacter
Pour vous aider à mieux appréhender le contenu d’un permis feu, vous pouvez consulter le modèle de document support proposé par l’Institut National de Recherche et de Sécurité. Il est important de noter que le permis feu chantier tient compte de l’ordre chronologique des trois étapes du chantier de travaux qui sont : la préparation de la zone de travaux (avant), la réalisation des travaux par points chauds (pendant) et la surveillance (après).
« Lors de l’élaboration du permis feu, il est primordial de bien identifier les risques, de clarifier les procédures et consignes et de proposer une surveillance optimale après la réalisation des travaux. »
Ainsi, la rédaction du permis feu chantier se fait lors de l’étape de préparation de la zone de travaux. Cette phase vise à identifier l’ensemble des risques liés aux travaux par points chauds. Elle comporte des éléments tels que l’identification des outils et des procédés prévus ainsi que les lieux d’intervention.
Lors de la réalisation des travaux, le permis feu chantier doit faire l’objet d’une révision si une modification du mode opératoire est nécessaire (changement de lieu, prolongation de la durée des travaux, etc.). Une nouvelle analyse des risques devra être présentée, assortie de nouvelles mesures de prévention si nécessaire. Si la durée des travaux est prolongée, le permis feu chantier devra être vérifié et actualisé quotidiennement.
Enfin, une fois les travaux terminés, la phase de surveillance s’enclenche. Cette étape ne doit pas être négligée. En effet, une vigilance particulière est requise car les risques d’incendie ou d’explosion persistent (feu couvrant par exemple). Il est recommandé de mettre en place une surveillance d’au moins deux heures après la fin des travaux. Cette surveillance est assurée par une ou des personnes. Rappelons à cet égard, que selon Axa, une surveillance non optimale est une des trois principales défaillances organisationnelles lors de travaux par points chauds.
Comment s’assurer d’une surveillance optimale après les travaux ?
Un grand nombre d’incendies sont d’abord la conséquence d’erreurs humaines ou d’un défaut de prévention comme un manque de sensibilisation face au risque. De plus, l’œil humain ne peut détecter que des éléments visibles d’un départ de feu. Ceci signifie que le processus de déclenchement de l’incendie est déjà amorcé.
Dès lors, l’enjeu repose sur la détection du risque d’un départ de feu, avant que celui-ci ne se déclenche. Pour permettre cette détection à un stade précoce, soit au moment de la montée en température, Wintech Groupe a conçu l’UTC : le premier détecteur infrarouge autonome.
Intégré à un système portatif, l’UTC permet de surveiller en continu le lieu où les travaux par points chauds ont été réalisés. Connecté à Internet en continu, ce dispositif, doté d’un détecteur infrarouge, peut envoyer des alertes couplées à des données en temps réel à tout moment de la journée ou de la nuit, par mail ou SMS.
Dans le cadre de travaux par points chauds, l’UTC s’impose comme un dispositif de prévention efficace pouvant être intégré à l’élaboration du permis feu.