Sécurité des cathédrales : les caméras thermiques en première ligne contre les incendies
Le 15 avril 2019, le monde entier assistait, impuissant, à l’incendie dévastateur qui ravageait la cathédrale Notre-Dame de Paris. Ce drame a mis en évidence des failles criantes dans la prévention de ce risque au sein des monuments historiques. Après cinq ans de travaux, Notre-Dame a rouvert ses portes au public, équipée d’un système de lutte contre les incendies particulièrement abouti. Parmi les dispositifs retenus, la caméra thermique joue un rôle majeur dans la prévention et la détection des départs de feu à leur stade le plus précoce. Son utilisation généralisée aux 87 autres cathédrales françaises, propriétés de l’État, pourrait bien constituer la clé de voute de la sauvegarde de notre patrimoine national. Explications.
Les cathédrales : des monuments particulièrement vulnérables aux incendies
Quelles sont les causes des incendies dans les cathédrales ?
Les cathédrales, par leur architecture, leur grand âge et leur usage, sont considérées comme des bâtiments à haut risque d’incendie. Des incidents se produisent régulièrement, pouvant conduire à un sinistre d’une grande ampleur sur l’exemple de Notre-Dame de Paris. Le plan « sécurité des cathédrales », élaboré par le ministère de la Culture à partir d’octobre 2019, a permis d’identifier les principales causes des départs de feu dans les monuments historiques transposables aux cathédrales.
Parmi ces causes, on retrouve en premier lieu les incidents électriques, à l’origine de 30 % des incendies. Mais ce rapport a également permis de mettre en lumière une cause récurrente d’incendie, sur laquelle le gouvernement a décidé de renforcer la prévention depuis la catastrophe de Notre-Dame : les travaux par points chauds.
Les travaux par points chauds : deuxième cause d’incendies dans les cathédrales
Les sites industriels sont loin d’être les seuls à être touchés par les incendies déclenchés par les travaux par points chauds. Les monuments historiques, qui font souvent l’objet de travaux de rénovation, connaissent leur lot d’accidents au cours des chantiers.
Le cas de Notre-Dame illustre par ailleurs ce point : bien que l’origine exacte de l’incendie reste encore inconnue, l’enquête a démontré que le feu s’est déclaré pendant des travaux intervenant au niveau du toit. Plus récemment, le 30 septembre 2024, un début d’incendie a été signalé à la cathédrale de Beauvais, également en rénovation. Si cet incident a été rapidement maîtrisé, il souligne l’importance d’une surveillance accrue lors de ce type d’interventions.
Notre-Dame de Paris : un modèle pour la prévention des incendies
Les leçons tirées de l’incendie de 2019
L’incendie de Notre-Dame a révélé l’existence de dysfonctionnements dans les systèmes de détection précoce des incendies, et l’absence totale de mesures pour contenir le feu.
En réponse à cet évènement, et parallèlement à la reconstruction de l’édifice, le gouvernement français a lancé en octobre 2019 le plan « sécurité des cathédrales » visant à moderniser les dispositifs de sécurité contre les incendies dans ces monuments emblématiques. Révisé en mai 2023, le plan comporte 58 actions à appliquer à toutes les cathédrales françaises, de manière immédiate ou progressive.
Un système de lutte anti-incendie novateur pour une cathédrale
La reconstruction de Notre-Dame a donc été l’occasion idéale pour intégrer des technologies avancées, et de mettre au point le système de sécurité contre les incendies le plus perfectionné qui soit pour une cathédrale.
Parmi les mesures phares retenues, on peut citer la mise en place d’une trentaine de caméras thermiques fixes, qui contrôlent en continu les variations de température dans l’enceinte du bâtiment. Reliées à un tout nouveau poste de contrôle situé dans le presbytère, ces caméras assurent ainsi la surveillance permanente des lieux, ce qui permet de détecter les anomalies de manière précoce et d’agir bien avant qu’un incendie ne se déclare.
L’importance des caméras thermiques dans la prévention des incendies pour les cathédrales
Un équipement au cœur du plan sécurité incendie pour les cathédrales
« S’il y avait eu des caméras thermiques à l’époque, en 2019, on n’aurait pas connu ça » souligne Pascal Mignerey, du ministère de la Culture.
Désormais considéré comme un équipement essentiel de lutte contre les incendies, le plan « sécurité des cathédrales » rend obligatoire l’utilisation de caméras thermiques pour surveiller les zones de travaux par points chauds (point n°6) lors d’un chantier de rénovation dans une cathédrale. Cette mesure a d’ailleurs été aussitôt mise en application dans la cathédrale de Puy-en-Velay pour ses travaux qui ont débuté fin 2023.
Parmi les mesures à mettre en place progressivement, le plan prévoit également la possibilité de recourir à cette technologie de manière permanente dans les zones à risques, sur le modèle de Notre-Dame de Paris.
Caméras thermiques ou détecteurs thermiques ?
Bien qu’il s’agisse d’un équipement essentiel, une caméra seule ne peut suffire. Pour assurer la surveillance des zones de travaux par points chauds, ou pour protéger les zones à risques de manière permanente dans les cathédrales, les caméras ont besoin d’être couplées à un logiciel de détection qui se charge d’analyser en permanence les variations de température. Dans le cas où le logiciel n’aurait pas été intégré directement à la caméra, il faudra alors connecter l’appareil à un serveur via un réseau pour faire fonctionner le logiciel.
En réalité, est-il nécessaire de parler de “caméra” ? Il est en effet peu probable qu’une caméra thermique full-HD soit indispensable pour assurer la sécurité des cathédrales. Le détecteur thermique UTC-SD Fire IoT, son objectif fish-eye, a été spécialement conçu pour surveiller les zones de travaux par points chauds couvrant une zone maximum de 28 m x 16 m à une distance de 10 mètres. Ces caractéristiques répondent ainsi aux exigences du point n°6 du plan “Sécurité Cathédrales”. Notons que ce dispositif intègre également un logiciel capable de d’émettre une alarme sonore et d’envoyer des alertes par SMS ou par e-mail.
Dans le cas des cathédrales, les détecteurs UTC-SD peuvent fonctionner en réseau relié au logiciel UTC-Supervision, ce qui est idéal pour surveiller un intérieur plus large et ainsi répondre au point n°20 du plan.
Il convient d’informer ceux qui choisissent un dispositif de protection des monuments français que l’UTC-SD est fabriqué en France par notre filiale UTC-System, soutenue par BPI France et la région Nouvelle-Aquitaine.
Vous souhaitez en savoir davantage sur nos solutions ? Nous vous invitons à télécharger dès à présent la brochure produit, ou à nous contacter directement.
Le 15 avril 2019, le monde entier assistait, impuissant, à l’incendie dévastateur qui ravageait la cathédrale Notre-Dame de Paris. Ce drame a mis en évidence des failles criantes dans la prévention de ce risque au sein des monuments historiques. Après cinq ans de travaux, Notre-Dame a rouvert ses portes au public, équipée d’un système de lutte contre les incendies particulièrement abouti. Parmi les dispositifs retenus, la caméra thermique joue un rôle majeur dans la prévention et la détection des départs de feu à leur stade le plus précoce. Son utilisation généralisée aux 87 autres cathédrales françaises, propriétés de l’État, pourrait bien constituer la clé de voute de la sauvegarde de notre patrimoine national. Explications.
Les cathédrales : des monuments particulièrement vulnérables aux incendies
Quelles sont les causes des incendies dans les cathédrales ?
Les cathédrales, par leur architecture, leur grand âge et leur usage, sont considérées comme des bâtiments à haut risque d’incendie. Des incidents se produisent régulièrement, pouvant conduire à un sinistre d’une grande ampleur sur l’exemple de Notre-Dame de Paris. Le plan « sécurité des cathédrales », élaboré par le ministère de la Culture à partir d’octobre 2019, a permis d’identifier les principales causes des départs de feu dans les monuments historiques transposables aux cathédrales.
Parmi ces causes, on retrouve en premier lieu les incidents électriques, à l’origine de 30 % des incendies. Mais ce rapport a également permis de mettre en lumière une cause récurrente d’incendie, sur laquelle le gouvernement a décidé de renforcer la prévention depuis la catastrophe de Notre-Dame : les travaux par points chauds.
Les travaux par points chauds : deuxième cause d’incendies dans les cathédrales
Les sites industriels sont loin d’être les seuls à être touchés par les incendies déclenchés par les travaux par points chauds. Les monuments historiques, qui font souvent l’objet de travaux de rénovation, connaissent leur lot d’accidents au cours des chantiers.
Le cas de Notre-Dame illustre par ailleurs ce point : bien que l’origine exacte de l’incendie reste encore inconnue, l’enquête a démontré que le feu s’est déclaré pendant des travaux intervenant au niveau du toit. Plus récemment, le 30 septembre 2024, un début d’incendie a été signalé à la cathédrale de Beauvais, également en rénovation. Si cet incident a été rapidement maîtrisé, il souligne l’importance d’une surveillance accrue lors de ce type d’interventions.
Notre-Dame de Paris : un modèle pour la prévention des incendies
Les leçons tirées de l’incendie de 2019
L’incendie de Notre-Dame a révélé l’existence de dysfonctionnements dans les systèmes de détection précoce des incendies, et l’absence totale de mesures pour contenir le feu.
En réponse à cet évènement, et parallèlement à la reconstruction de l’édifice, le gouvernement français a lancé en octobre 2019 le plan « sécurité des cathédrales » visant à moderniser les dispositifs de sécurité contre les incendies dans ces monuments emblématiques. Révisé en mai 2023, le plan comporte 58 actions à appliquer à toutes les cathédrales françaises, de manière immédiate ou progressive.
Un système de lutte anti-incendie novateur pour une cathédrale
La reconstruction de Notre-Dame a donc été l’occasion idéale pour intégrer des technologies avancées, et de mettre au point le système de sécurité contre les incendies le plus perfectionné qui soit pour une cathédrale.
Parmi les mesures phares retenues, on peut citer la mise en place d’une trentaine de caméras thermiques fixes, qui contrôlent en continu les variations de température dans l’enceinte du bâtiment. Reliées à un tout nouveau poste de contrôle situé dans le presbytère, ces caméras assurent ainsi la surveillance permanente des lieux, ce qui permet de détecter les anomalies de manière précoce et d’agir bien avant qu’un incendie ne se déclare.
L’importance des caméras thermiques dans la prévention des incendies pour les cathédrales
Un équipement au cœur du plan sécurité incendie pour les cathédrales
« S’il y avait eu des caméras thermiques à l’époque, en 2019, on n’aurait pas connu ça » souligne Pascal Mignerey, du ministère de la Culture.
Désormais considéré comme un équipement essentiel de lutte contre les incendies, le plan « sécurité des cathédrales » rend obligatoire l’utilisation de caméras thermiques pour surveiller les zones de travaux par points chauds (point n°6) lors d’un chantier de rénovation dans une cathédrale. Cette mesure a d’ailleurs été aussitôt mise en application dans la cathédrale de Puy-en-Velay pour ses travaux qui ont débuté fin 2023.
Parmi les mesures à mettre en place progressivement, le plan prévoit également la possibilité de recourir à cette technologie de manière permanente dans les zones à risques, sur le modèle de Notre-Dame de Paris.
Caméras thermiques ou détecteurs thermiques ?
Bien qu’il s’agisse d’un équipement essentiel, une caméra seule ne peut suffire. Pour assurer la surveillance des zones de travaux par points chauds, ou pour protéger les zones à risques de manière permanente dans les cathédrales, les caméras ont besoin d’être couplées à un logiciel de détection qui se charge d’analyser en permanence les variations de température. Dans le cas où le logiciel n’aurait pas été intégré directement à la caméra, il faudra alors connecter l’appareil à un serveur via un réseau pour faire fonctionner le logiciel.
En réalité, est-il nécessaire de parler de “caméra” ? Il est en effet peu probable qu’une caméra thermique full-HD soit indispensable pour assurer la sécurité des cathédrales. Le détecteur thermique UTC-SD Fire IoT, son objectif fish-eye, a été spécialement conçu pour surveiller les zones de travaux par points chauds couvrant une zone maximum de 28 m x 16 m à une distance de 10 mètres. Ces caractéristiques répondent ainsi aux exigences du point n°6 du plan “Sécurité Cathédrales”. Notons que ce dispositif intègre également un logiciel capable de d’émettre une alarme sonore et d’envoyer des alertes par SMS ou par e-mail.
Dans le cas des cathédrales, les détecteurs UTC-SD peuvent fonctionner en réseau relié au logiciel UTC-Supervision, ce qui est idéal pour surveiller un intérieur plus large et ainsi répondre au point n°20 du plan.
Il convient d’informer ceux qui choisissent un dispositif de protection des monuments français que l’UTC-SD est fabriqué en France par notre filiale UTC-System, soutenue par BPI France et la région Nouvelle-Aquitaine.
Vous souhaitez en savoir davantage sur nos solutions ? Nous vous invitons à télécharger dès à présent la brochure produit, ou à nous contacter directement.